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Séminaire de philosophie des sciences humaines [ LFILO2940 ]


5.0 crédits ECTS  30.0 h   1q 

Enseignant(s) Dedeurwaerdere Tom ; Maesschalck Marc ;
Langue
d'enseignement:
Français
Lieu de l'activité Louvain-la-Neuve
Ressources
en ligne

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Préalables

Le cours suppose une connaissance au moins passive de l'anglais suffisante pour pouvoir lire des textes courants en philosophie des sciences humaines.

Thèmes abordés

Le séminaire traitera d'un thème dans le domaine de la philosophie des sciences humaines déterminé par ses titulaires en fonction de projets de recherche auxquels ils prennent part. Il veillera à assurer une participation active des étudiants aux séances. Il pourra associer des professeurs et chercheurs de l'UCL intéressés ainsi que de spécialistes du thème extérieurs à l'UCL.

Acquis
d'apprentissage

Au terme du séminaire l'étudiant aura la capacité :
- de traiter un thème de recherche dans le domaine de la philosophie des sciences humaines sur la base d'une analyse critique des principaux travaux et textes d'auteurs abordant le thème en question ainsi que des contributions présentées dans le cadre du séminaire ;
- de rédiger une communication scientifique sur une question de recherche précise et pertinente au regard du thème abordé par le séminaire ;
- de prendre part activement à une recherche collective en philosophie des sciences humaines, notamment par la participation à la discussion de contributions dans le cadre du séminaire

Modes d'évaluation
des acquis des étudiants

L'évaluation portera sur la présentation du texte au cours, basée sur la grille d'analyse, et un manuscrit de 5 pages reprenant l'essentiel des points de la présentation.

Méthodes d'enseignement

Le séminaire comportera deux parties :
(1) présentation de la grille d'analyse et discussion critique des textes clefs ;
(2) présentation par les étudiants d'un texte choisi du portefeuille de lecture. 

Présentation de la thématique et lecture des textes de base :
Vendredi (10:45-12:45) : 30 septembre, 7,14,21,28 octobre, 4 novembre

Contenu

Les sciences humaines sont de plus en plus confrontées à des questions de gouvernance et d'intérêt public que leurs outils méthodologiques ne sont pas toujours préparés à rencontrer. L'objectif du cours consistera à établir une carte des évolutions majeures de la théorie de la gouvernance aujourd'hui et à proposer en conséquence des outils méthodologiques adaptés, de manière à mieux articuler les exigences épistémologiques d'une gouvernance pragmatiste et génétique de l'intérêt public.

La partie introductive du cours consistera à donner une vue d'ensemble des théories de l'apprentissage social mobilisées pour encadrer les modèles actuellement dominants de gouvernance en sciences humaines. On s'intéressera, dans ce cadre, à l'approche phénoménologique en sociologie politique de Daniel Cefai (2007) et à l'approche expérimentaliste et pragmatiste de Sabel et Dorf (1998). Les deux questions-clés porteront dans cette traversée sur les conditions de transformation des représentations des acteurs collectifs et les conditions d'institution de processus genèse de nouvelles identités collectives.

La partie principale utilisera cette perspective d'ensemble sur la gouvernance pour faire une critique des approches de la gouvernance mobilisées dans des champs d'application particuliers. L'attention principale sera portée sur la transformation des identités collectives qui peut être réalisé par l'accompagnement de processus d'apprentissage social dans ces champs. Notre objectif est donc de construire un parallélisme le plus rigoureux possible entre le processus d'apprentissage rendu possible par l'action en réseau et l'analyse critique des processus d'apprentissage induits par les normes de gouvernance et leurs transformations.  Il faut donc parvenir à agir sur l'identité d'action telle qu'elle est construite par les processus de recherche eux-mêmes et les croyances dans l'identité d'action des acteurs concernés telles qu'elles sont identifiées sur les terrains d'intervention. On s'intéressera plus particulièrement à une lecture critique des propositions de méthodologie de recherche action développées dans les ouvrages Apprentissage Organisationnel (Argyris and Schön, 2002) et Transformations de l'éthique (Marc Maesschalck, 2010).

Bibliographie

1.       Théorie de la gouvernance : le rôle des acteurs non-étatiques entre réformisme politique et expérimentation locale

Dormagen, J.-Y., and D. Mouchart. 2007. Introduction à la sociologie politique. Brussels : De Boeck Université (5-11;209-228).

Fougier,  E. 2004. Altermondialisme : Le nouveau mouvement d'émancipation - Paris : Lignes de Repères.

Schmidt, M.G. 2000. Theorie der Sozialen Demokratie. In Demokratietheorien. 3. Auflage, ed. M. G. Schmidt, 240-250. Opladen: Leske Verlag + Budrig.

Schmidt, M.G. 2000. Partizipatorische Demokratietheorie. In Demokratietheorien. 3. Auflage, ed. M. G. Schmidt, 251-265.Opladen: Leske Verlag + Budrig.

2.       Le tournant pragmatiste en théorie de la gouvernance

Cefai, D. 2007. Pourquoi se mobilise-t-on? Les théories de l'action collective. Paris: La Découverte. Collection 'Recherches'.

Cefai, D. 2009. Looking (Desperately) for Cultural Sociology in France. Culture. Newsletter of the American Sociological Association on the Sociology of Culture, vol. 23 (May 2009).

de Souza Briggs, X. 2008. Democracy as problem solvin:. Civic capacity in communities across the globe. Cambridge MA: MIT Press.

Baert , P. 2005. Philosophy of the Social Sciences: Towards Pragmatism. Cambrdige (UK): Polity Press.

Ostrom, V. 1997. The Meaning of Democracy and the Vulnerabilities of Democracies: A Response to Tocqueville's Challenge.  Ann  Arbor (MI) : University of Michigan Press.

Benford, R.D., and D.A. Snow. 2000. Fram

Autres infos

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Cycle et année
d'étude
> Master [120] en philosophie
> Master [120] en éthique
Faculté ou entité
en charge
> EFIL


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